Pourquoi les bébés pleurent-ils dans leur sommeil ? Voir son enfant dormir paisiblement est une scène que beaucoup de parents chérissent. D’abord parce que nous avons tous l’impression d’observer un petit ange, et ensuite parce que nous pouvons enfin profiter d’un moment pour nous-mêmes. Alors que faire, lorsque cette situation semble inaccessible et qu’au contraire, vos nuits sont remplies de pleurs et de larmes ?
1) Pourquoi les bébés pleurent-ils ?
C’est difficile quand votre bébé ne veut pas s’arrêter de pleurer. Vous pouvez craindre que quelque chose ne tourne pas rond chez votre enfant, que vous perdiez votre sang-froid, que vos compétences parentales ne soient pas à la hauteur ou que vous n’arriviez jamais à établir un lien avec votre bébé. Mais vous pouvez y faire face !
Les bébés pleurent pour de nombreuses raisons, et les pleurs sont le principal moyen de communication des bébés. C’est la façon dont ils captent votre attention et expriment leurs besoins. Au début, il peut être difficile d’interpréter les différents pleurs de votre bébé, mais à mesure que vous passerez plus de temps à l’écouter, vous reconnaîtrez mieux les besoins spécifiques de votre enfant et vous y répondrez.
A. Raisons courantes pour lesquelles les bébés pleurent
- Somnolence ou fatigue
- Couche humide ou sale
- La faim
- Stimulation excessive due au bruit ou à l’activité
- Coliques, reflux acide ou allergies alimentaires
- Douleur ou maladie
- Gaz
- Anxiété ou peur de l’étranger
1. Les pleurs de routine
Ce type de pleurs est généralement attribué à des perturbations dans l’emploi du temps normal de votre bébé, et est rarement dû à un malaise lié à un problème d’alimentation. Il peut être temps pour votre bébé de manger ou de dormir, ou bien il peut être trop stimulé.
Ce qui aide : Pour apaiser les pleurs d’un bébé pendant la nuit, essayez de le câliner, de l’emmailloter et de marcher avec lui, ce qui lui permet de bouger et d’entrer en contact avec son corps. Un appareil à bruit blanc ou un ventilateur dans la chambre peut également aider.
2. Le cycle faim-gaz-pleurs
Si votre bébé pleure la nuit parce qu’il a faim pendant un certain temps, il peut s’énerver et avoir du mal à se calmer lorsque la nourriture arrive. Lorsqu’un bébé est frénétique à l’idée de manger, il lui arrive d’avaler de l’air avec le lait, ce qui provoque des gaz. Cela peut créer un cycle d’inconfort qui fait que votre bébé s’agite et pleure au lieu de se rendormir une fois que sa faim a été satisfaite.
Ce qui aide : Nourrissez votre bébé avant qu’il ne soit affamé de façon frénétique. Faire une pause pour lui faire faire son rot pendant et après la tétée peut aider.
3. Pleurs associés à une allergie
Lorsque les pleurs de votre bébé sont persistants et ne sont pas liés à la faim, au sommeil ou à un malaise général, l’allergie aux protéines du lait de vache peut en être la cause. Les coliques dues à l’allergie aux protéines du lait de vache ont tendance à suivre un schéma à trois : pleurer plus de trois heures par jour (généralement le soir), plus de trois jours par semaine et plus de trois semaines.
Ce qui aide : Vous devez consulter votre pédiatre pour déterminer si les pleurs de votre bébé sont le résultat d’une allergie aux protéines du lait de vache. Si votre bébé a été diagnostiqué allergique au lait de vache, parlez à votre médecin

2) Votre bébé est-il insensible ou indifférent ?
La plupart des bébés utilisent les pleurs pour communiquer et ils continueront à pleurer ou à montrer qu’ils sont bouleversés jusqu’à ce qu’un parent ou une personne qui s’occupe d’eux réponde à leurs besoins. D’autres bébés, au lieu de pleurer, se mettent en colère, puis se taisent et ne manifestent aucune émotion. Si vous y réfléchissez, vous connaissez probablement plus d’un adulte qui agit de cette façon lorsqu’il est confronté à des difficultés. Un bébé qui ne réagit pas peut sembler être un bébé facile, car il peut être calme et agréable. Mais un bébé qui ne réagit pas à l’environnement et aux influences sensorielles a besoin d’aide. Appelez votre pédiatre pour vérifier que tout va bien.
Ne secouez JAMAIS un bébé.
Le syndrome du bébé secoué se produit lorsqu’un bébé est secoué. Les vaisseaux sanguins de la tête d’un bébé ne peuvent pas supporter l’impact des secousses et peuvent se rompre.
– Le Centre national sur le syndrome du bébé secoué estime qu’il y a environ 1 300 cas signalés chaque année aux États-Unis.
– Les tremblements sont la principale cause de décès dus à la maltraitance des enfants et peuvent également entraîner des lésions cérébrales, un retard mental, des convulsions ou la cécité.
– Les tremblements surviennent généralement lorsque les parents ou les personnes qui s’occupent de l’enfant sont frustrés ou en colère lorsqu’ils ne sont pas capables d’empêcher le bébé de pleurer.
– Le syndrome du bébé secoué est évitable à 100 %.
3) Soyez attentif aux signaux de votre bébé
Le monde entier vient à votre bébé par ses sens, et chaque bébé a des besoins sensoriels différents, c’est pourquoi un bébé peut aimer être tenu dans les bras et un autre non ; ou bien un bébé pleurera à cause d’une couche mouillée et un autre l’ignorera et continuera à jouer joyeusement.
Apprenez à connaître les préférences de votre bébé en faisant appel à tous vos sens pour essayer de déterminer ses besoins. Essayez d’être particulièrement attentive :
aux changements d’humeur. Les changements d’humeur de votre bébé semblent-ils coïncider avec les changements d’environnement, le moment de la journée, ou en relation avec la nourriture ou les siestes ? Par exemple, si votre bébé est grincheux en fin de matinée, regardez s’il vous envoie des signaux qui vous manquent – comme un bâillement isolé ou un frottement des yeux.
Réactions à des situations et des environnements différents. Les bébés envoient souvent des signaux que nous, les adultes, ne remarquons tout simplement pas. Votre bébé peut être surstimulé si trop de personnes sont présentes ou s’il est particulièrement contrarié par les changements d’horaires.
Différences dans les pleurs de votre bébé. Au début, tous les pleurs se ressemblent, mais peu à peu, vous entendrez que le cri « J’ai faim » est très différent du cri « Je suis fatigué ». Remarquez le niveau de bruit, la hauteur et l’intensité des pleurs, ainsi que le langage corporel et les expressions faciales de votre bébé. Un dos voûté, un visage recroquevillé, des yeux bien fermés pour éteindre la lumière, les poings recroquevillés, des yeux qui se frottent, un mouvement hyperactif ou frénétique, tous ces signes communiquent quelque chose de spécifique sur l’état émotionnel et physique de votre bébé.
Apprendre ce qu’il faut pour apaiser et réconforter un bébé bouleversé ou qui ne réagit pas peut nécessiter toutes vos compétences en matière de perception et de conscience. N’abandonnez pas si vous avez du mal à comprendre ce qui fait pleurer votre bébé, il ou elle continuera probablement à essayer de vous le faire savoir.

4) Comment éviter que bébé pleurer pendant son sommeil : l’importance de la routine du coucher
Vous le savez probablement déjà, il est très difficile de rassurer votre bébé lorsqu’il pleure et de ne pas créer une dépendance au sommeil. Cela signifie que votre bébé associera votre présence au fait de se rendormir. Il est donc extrêmement important de prévenir ces réveils à l’avance. Pour ce faire, rien n’est plus efficace que d’établir une routine agréable au coucher ! Vous devez créer un rythme de sommeil qui calme progressivement votre bébé afin d’éviter autant que possible les manifestations de terreurs nocturnes et les cauchemars. Pour que la routine du coucher soit efficace, il est important d’être cohérent et de coucher votre enfant tous les soirs à peu près à la même heure. Profitez de ce moment pour passer un moment agréable ensemble. Vous pouvez chanter une chanson, raconter une histoire, lire un livre ou masser doucement l’estomac pour éviter les problèmes de digestion. Il est important d’expliquer à votre enfant que pendant la nuit, il est temps pour chacun de se détendre seul afin de passer d’agréables journées ensemble.

5) Nos conseils pour une bonne nuit de sommeil !
En plus de la routine du coucher, voici quelques conseils pour aider votre bébé à bien dormir :
- Premièrement, surveillez la température ambiante de la chambre ! Elle doit se situer entre 18 et 22 °C.
- Il est important d’aérer la pièce – ouvrez les fenêtres tous les jours pour laisser entrer l’air frais
- Utilisez un matelas adapté et ferme, adapté au dos de votre bébé.
- Veillez à ce que votre bébé ne transpire pas trop. Le tissu du matelas doit être adapté et il est important d’éviter les couvertures et les couettes chez les jeunes enfants. Vous pouvez plutôt privilégier les sacs de couchage et les pyjamas.
- Évitez les jouets trop grands ou trop nombreux qui peuvent réveiller le bébé la nuit.
- Surtout, ne réveillez pas le bébé à ses premiers pleurs. Il est possible qu’il pleure pendant qu’il dort encore. Vous pouvez jeter un coup d’œil à la chambre, mais c’est tout.
- Enfin, si le bébé est éveillé, vous pouvez le réconforter rapidement mais évitez à tout prix de le sortir du lit. Le réveil de la nuit ne doit pas être perçu comme quelque chose de positif ou d’agréable !