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Accouchement après terme : Ce qu’il faut savoir

  • Post category:Grossesse
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L’accouchement après terme concerne les femmes enceintes dont la grossesse se prolonge au-delà de la date prévue d’accouchement. Cela peut susciter des inquiétudes et des questionnements pour les futures mamans et leurs familles. Cet article vous aidera à comprendre les causes et les conséquences d’un accouchement après terme, ainsi que les options de prise en charge disponibles.

1) Qu’est-ce qu’un accouchement après terme ?

A. Définition

Un accouchement après terme se produit lorsque la grossesse dure plus de 41 semaines d’aménorrhée, soit 41 semaines après le premier jour des dernières règles. Dans la majorité des cas, les bébés naissent entre la 37e et la 42e semaine de grossesse. Une grossesse qui dure plus de 42 semaines est considérée comme une grossesse prolongée.

B. Pourquoi l’accouchement après terme se produit-il ?

Les causes exactes de l’accouchement après terme sont encore mal comprises.

Plusieurs facteurs peuvent y contribuer, tels que :

  1. Des erreurs de calcul dans la date prévue d’accouchement : Si la date de conception n’est pas bien établie, la date prévue d’accouchement peut être incorrecte.
  2. Des facteurs génétiques : Les antécédents familiaux peuvent influencer la durée de la grossesse.
  3. Le sexe du bébé : Les garçons ont tendance à naître après terme plus souvent que les filles.
  4. L’âge de la mère : Les femmes de plus de 35 ans ont un risque légèrement accru d’accouchement après terme.
  5. La parité : Les primipares (femmes qui accouchent pour la première fois) ont un risque plus élevé d’accouchement après terme.

2) Les risques et conséquences de l’accouchement après terme

A. Pour le bébé

Les bébés nés après terme présentent certains risques, notamment :

  1. Le poids élevé à la naissance : Les bébés nés après terme peuvent peser plus que la moyenne, ce qui peut compliquer l’accouchement et augmenter le risque de césarienne.
  2. Le vieillissement du placenta : Au fil du temps, le placenta perd de son efficacité, ce qui peut réduire l’apport en oxygène et en nutriments au bébé.
  3. La détresse fœtale : La réduction de l’apport en oxygène peut provoquer une détresse fœtale, nécessitant une surveillance étroite pendant l’accouchement.
  4. Le méconium dans le liquide amniotique : Les bébés après terme sont plus susceptibles d’avoir des selles (méconium) dans le liquide amniotique, ce qui peut entraîner des complications respiratoires à la naissance.

B. Pour la mère

Les mères qui accouchent après terme peuvent également rencontrer des difficultés, telles que :

  1. Le travail prolongé : L’accouchement après terme peut entraîner un travail plus long et plus difficile pour la mère.
  2. L’épuisement : La fatigue et le stress émotionnel associés à une grossesse prolongée peuvent affecter le bien-être de la mère.
  1. Le risque de césarienne : Les femmes qui accouchent après terme ont un risque accru de césarienne en raison de complications liées à la taille du bébé ou à la détresse fœtale.
  2. L’hémorragie post-partum : L’accouchement après terme peut également augmenter le risque d’hémorragie après l’accouchement, nécessitant une prise en charge médicale.

3) La prise en charge de l’accouchement après terme

A. La surveillance médicale

Si une grossesse dépasse la date prévue d’accouchement, les professionnels de santé effectuent une surveillance régulière pour s’assurer que la mère et le bébé sont en bonne santé.

Cette surveillance peut inclure :

  1. Le monitoring fœtal : Il permet de suivre le rythme cardiaque du bébé et les contractions utérines.
  2. L’échographie : Elle évalue la quantité de liquide amniotique, la croissance du bébé et la fonction du placenta.
  3. Le toucher vaginal : Il permet d’évaluer l’état du col de l’utérus et la position du bébé.

B. Le déclenchement du travail

Si le médecin estime que la poursuite de la grossesse présente des risques pour la mère ou le bébé, il peut proposer un déclenchement du travail.

Le déclenchement peut être réalisé de différentes manières :

  1. Le décollement des membranes : Le médecin sépare manuellement les membranes amniotiques du col de l’utérus pour stimuler la production de prostaglandines, des hormones qui déclenchent le travail.
  2. Les prostaglandines : Des médicaments à base de prostaglandines peuvent être administrés par voie vaginale pour assouplir le col de l’utérus et déclencher le travail.
  3. L’ocytocine : Cette hormone, administrée par perfusion intraveineuse, stimule les contractions utérines.

4) Comment se préparer à un accouchement après terme ?

A. Se renseigner et établir un plan de naissance

Il est essentiel de s’informer sur les options de prise en charge de l’accouchement après terme et de discuter avec son médecin ou sa sage-femme pour établir un plan de naissance adapté à ses besoins et à ses préférences.

B. Prendre soin de soi

Pendant la période d’attente, il est important de prendre soin de soi, tant physiquement qu’émotionnellement.

Voici quelques conseils pour mieux vivre cette période :

  1. Se reposer : Profitez de cette période pour vous reposer et dormir autant que possible.
  2. Rester active : Continuez à pratiquer une activité physique adaptée à votre état, comme la marche ou le yoga prénatal.
  3. S’entourer : Parlez de vos inquiétudes et de vos ressentis à vos proches ou à des professionnels de santé pour bénéficier de leur soutien émotionnel.

C. Se préparer mentalement à un déclenchement du travail

Il est important de se préparer mentalement à la possibilité d’un déclenchement du travail.

Vous pouvez envisager de :

  1. Participer à des cours de préparation à l’accouchement : Ces cours vous aideront à comprendre le processus de déclenchement et à apprendre des techniques de relaxation et de respiration utiles pendant le travail.
  2. Poser des questions à votre médecin ou sage-femme : N’hésitez pas à poser des questions sur le déclenchement du travail, les risques et les bénéfices associés, ainsi que les alternatives possibles.
  3. Discuter avec des femmes ayant vécu un déclenchement du travail : Leur expérience peut vous aider à mieux comprendre le processus et à vous sentir moins isolée.

5) Les méthodes naturelles pour favoriser le déclenchement du travail

Il existe plusieurs méthodes naturelles qui peuvent être utilisées pour essayer de déclencher le travail à domicile. Bien qu’elles ne soient pas scientifiquement prouvées, certaines femmes trouvent qu’elles les aident à provoquer des contractions et à accélérer le processus. Il est recommandé de consulter votre médecin ou votre sage-femme avant d’essayer ces méthodes.

A. L’exercice physique

Pratiquer une activité physique modérée, comme la marche, peut aider à stimuler les contractions et à positionner le bébé correctement dans le bassin. Cela peut également favoriser la descente du bébé et la dilatation du col de l’utérus.

B. Les rapports sexuels

Les rapports sexuels peuvent contribuer au déclenchement du travail de deux manières. Tout d’abord, l’orgasme provoque des contractions utérines qui peuvent déclencher le travail. De plus, le sperme contient des prostaglandines qui peuvent aider à assouplir le col de l’utérus.

C. La stimulation des mamelons

La stimulation des mamelons peut entraîner la libération d’ocytocine, une hormone qui déclenche les contractions utérines. Pour stimuler les mamelons, vous pouvez les masser doucement ou utiliser un tire-lait pendant quelques minutes plusieurs fois par jour.

D. L’acupression et l’acupuncture

L’acupression et l’acupuncture sont des techniques issues de la médecine traditionnelle chinoise qui visent à stimuler des points spécifiques du corps pour favoriser le déclenchement du travail. Bien que des études aient montré des résultats mitigés, certaines femmes trouvent ces méthodes efficaces pour déclencher le travail naturellement.

E. Les huiles essentielles

Certaines huiles essentielles, comme la clary sage (sauge sclarée) et la lavande, sont réputées pour favoriser la relaxation et la production d’ocytocine. Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile essentielle à un bain chaud ou les diffuser dans l’air à l’aide d’un diffuseur. Assurez-vous de suivre les recommandations d’utilisation et de vérifier auprès de votre professionnel de santé avant de les utiliser.

6) Les signes annonciateurs du travail

Il est important d’être attentif aux signes annonciateurs du travail afin de se rendre à la maternité au bon moment.

Voici quelques signes que le travail est sur le point de commencer :

  1. Les contractions : Les contractions régulières et douloureuses sont un signe que le travail a commencé. Elles deviennent de plus en plus fréquentes et intenses au fil du temps.
  2. La perte du bouchon muqueux : Le bouchon muqueux, qui scelle le col de l’utérus pendant la grossesse, peut être expulsé quelques jours avant l’accouchement. Il peut être de couleur marron, rosée ou avoir une consistance gélatineuse.
  3. La rupture des membranes : La rupture des membranes, communément appelée « perte des eaux », se produit lorsque le sac amniotique se rompt, libérant le liquide amniotique. Cela peut se produire sous forme d’un écoulement continu ou d’un jet soudain de liquide.
  1. Le « nesting » : Certaines femmes ressentent un besoin soudain et impérieux de préparer leur maison pour l’arrivée du bébé, un phénomène appelé « nesting » ou « nidification ». Cela peut être un signe que le travail approche.
  2. Les modifications du col de l’utérus : À mesure que le travail se rapproche, le col de l’utérus commence à se ramollir, à s’éclaircir et à se dilater. Ces changements peuvent être détectés lors d’un examen vaginal effectué par un professionnel de santé.

7) Le soutien émotionnel pendant un accouchement après terme

Vivre un accouchement après terme peut être émotionnellement éprouvant pour les femmes enceintes et leurs partenaires. Il est crucial de disposer d’un soutien émotionnel solide pour traverser cette période difficile.

A. La communication avec son partenaire

Il est important de partager ses émotions, ses craintes et ses attentes avec son partenaire. Une communication ouverte et honnête peut aider à renforcer le soutien mutuel et à mieux gérer les défis de l’accouchement après terme.

B. Le soutien des amis et de la famille

Se tourner vers des amis et des membres de la famille compréhensifs peut être réconfortant et apaisant pendant cette période d’attente. Ils peuvent fournir une écoute attentive, des conseils et un soutien pratique.

C. Les groupes de soutien et les forums en ligne

Rejoindre un groupe de soutien local ou participer à des forums en ligne peut vous mettre en contact avec d’autres femmes qui vivent la même situation. Cela peut être rassurant de partager ses expériences et de recevoir des conseils de personnes qui ont traversé des situations similaires.

D. Les professionnels de la santé

N’hésitez pas à exprimer vos préoccupations et vos inquiétudes à votre médecin, votre sage-femme ou un autre professionnel de santé. Ils peuvent vous fournir des informations précises, vous rassurer et vous orienter vers des ressources et des services de soutien appropriés.

8) L’importance de la patience et de l’acceptation

Il est essentiel d’accepter que chaque grossesse est unique et suit son propre rythme. La patience est la clé pour traverser une grossesse prolongée.

Voici quelques conseils pour cultiver la patience et l’acceptation pendant cette période :

  1. Se concentrer sur le moment présent : Essayez de rester ancrée dans le moment présent et de ne pas vous inquiéter de l’avenir. La méditation et la pleine conscience peuvent être utiles pour développer cette compétence.
  2. Prendre du temps pour soi : Profitez de cette période pour vous dorloter et vous détendre. Lisez un livre, prenez un bain chaud ou regardez votre film préféré pour vous distraire de l’attente.
  3. Rester positive : Essayez de vous concentrer sur les aspects positifs de votre situation et de garder à l’esprit que chaque jour qui passe vous rapproche de la rencontre avec votre bébé.
  1. Accepter ce qui est hors de votre contrôle : Il est important de reconnaître que vous ne pouvez pas contrôler le moment de l’accouchement et d’accepter cette réalité. Cela peut vous aider à vous sentir plus sereine face à l’incertitude.
  2. Cultiver la gratitude : Essayez de vous concentrer sur les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissante dans votre vie, comme le soutien de vos proches ou la santé de votre bébé. La gratitude peut avoir un impact positif sur votre bien-être émotionnel.

9) Le rôle du partenaire pendant un accouchement après terme

Le partenaire d’une femme enceinte joue un rôle crucial dans le soutien et l’accompagnement pendant un accouchement après terme.

Voici quelques conseils pour les partenaires afin de fournir le meilleur soutien possible :

  1. S’informer : Renseignez-vous sur l’accouchement après terme et les options de prise en charge afin de mieux comprendre la situation et d’être en mesure de soutenir votre partenaire de manière éclairée.
  2. Communiquer : Parlez avec votre partenaire de ses préoccupations, de ses attentes et de ses besoins. Écoutez attentivement et montrez-lui que vous êtes là pour la soutenir.
  3. Participer aux rendez-vous médicaux : Accompagnez votre partenaire lors des consultations prénatales et des examens de suivi pour montrer votre soutien et partager les informations avec elle.
  4. S’occuper des tâches quotidiennes : Soulagez votre partenaire en prenant en charge certaines tâches ménagères, comme la cuisine, le ménage ou les courses. Cela lui permettra de se reposer et de se détendre.
  5. Offrir un soutien émotionnel et physique : Soyez disponible pour offrir un soutien émotionnel et physique à votre partenaire pendant cette période difficile. Des gestes simples, comme lui tenir la main, lui offrir un massage ou l’écouter, peuvent faire une grande différence.

Conclusion

L’accouchement après terme peut susciter de nombreuses questions et inquiétudes pour les futures mamans et leurs familles. Bien que cela puisse présenter certains risques pour la mère et le bébé, une surveillance médicale attentive et une prise en charge adaptée peuvent garantir un accouchement en toute sécurité. Il est important de bien s’informer, de discuter avec les professionnels de santé et de se préparer mentalement à cette éventualité pour vivre sereinement cette période.

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